La Coupe du monde de rugby bat son plein, et Bordeaux accueille non seulement quatre matches de poule mais aussi les équipes d'Irlande et du Canada.
Les joueurs ont été officiellement présentés lors d'une cérémonie (un peu longuette) qui s'est déroulée jeudi 13 septembre à l'Hôtel de Région à Bordeaux.
Les Canadiens, dont beaucoup sont francophones, mais que pas mal de gens (dont moi...) s'evertuaient à leur parler dans la langue de Shakespeare, étaient visiblement content de cette petite cérémonie. Souriant, décontractés, chaleureux et disponibles, le XV de la feuille d'Erable afforntera le Japon le mardi 25 septembre au stade Chaban Delmas.
Les Irlandais après avoir difficilement vaincu les Namibiens le 9 septembre dernier, essaieront de se rassurer face aux Géorgiens ce soir à Bordeaux. Les Verts sont un ici chez eux dans la ville de Montesquieu et Montaigne, et cela se voyaient sur leur visage radieux.
Un grand moment passé en leur compagnie !

Quelques photos :

- Michael Pyke, né le 24 mars 1984. 1m96, 104 kg. Il joue à Montauban. Ailier ou arrière. Canada.



- Colin Yukes, né le 23 octobre 1979. 2m01, 115 kg. Il joue à Agen. 3e ligne. Canada.



- Brian O'Driscoll, né le 21 janvier 1979. 1m80, 94 kg. Il joue à Leinster. 3/4 centre. Irlande.



- Peter Stringer, né le 13 décembre 1977. 1m70, 73 kg. Il joue à Munster. Demi de mêlée. Irlande.

La France et le monde entier ont découvert Daniel Brühl grâce à partition touchante dans l'émouvant Goodbye Lénine, un des films événement de l'année 2003 (césar du meilleur film européen notamment). Ce jeune acteur de 29 ans, né à Barcelone, mais de nationalité allemande, s'appelle de son vrai nom Daniel Cesar Martin Brühl Gonzalez Domingo ! Ce qui explique en partie le fait qu'il soit polyglote : il parle allemand, français, anglais, espagnol et un catalan.
On a depuis vu l'acteur dans The Edukators en jeune révolutionnaire (2004), dans le film européen Joyeux Noël aux côtés de Guillaume Canet et Diane Kruger (2005).
Son actualité est double puisqu'on le retrouve dans 2 days in Paris, de July Delpy et en guest star dans le génial La Vengeance dans la peau, de Paul Greengrass.

A bientôt 20 ans (il est né le 18 octobre 1987), Zac Efron continue d'envahir les écrans et les nuits des 12-16 ans. Les sériphages avait pu découvrir sa charmante petite bouille dans Summerland, sous les traits de Cameron Bale. Mais c'est surtout le phénomène High School Musical qui l'a propulsé nouvelle vedette des dancefloors, des plateaux télés et des cours de récré. Zac Efron sait bouger et danse très bien. Certes ce n'est pas le roi Justin Timberlake, beaucoup plus sexy, mais le petit Efron se débrouille très bien. Il est plus à rapprocher d'un Travolta du Saturday Night Fever ou d'un Kevin Bacon dans Footloose version prépubère. Coïncidence ? Zac Efron reprend le rôle de Kevin Bacon pour un remake du même film.
Son actualité est chargée puisqu'il vient d'exploser les scores de la télé câblée américaine (plus de 17 millions de téléspectateurs, nouveau record d'audience) avec le second opus d'High School Musical le mois dernier, que l'on découvrira en France fin septembre sur Disney Channel. - Enfin, les télés françaises ont compris qu'il ne fallait pas attendre un an ou plus si l'on voulait contourner le téléchargement... -
Zac Efron s'illustre en ce moment dans nos salles dans la peau de Link Larkin, dans Hairspray comédie musicale d'Adam Shankman, réalisateur fétiche du jeune éphèbe. Le rôle lui convient parfaitement et va sans aucun doute faire monter en flèche sa côte de ce côté-ci de l'Atlantique.
Attention le phénomène ne fait que commencer...

La rentrée arrive à grand pas et voici que débarque sur nos écrans le deuxième long métrage d'Eric Guirado (Quand tu descendras du ciel), Le fils de l'épicier, qui nous donne envie de repartir en vacances, dans la campagne dromoise. L'égérie de Chevignon, Nicolas Cazalé, vit dans un petit appart' à Paris, dans lequel il n'a même pas pris la peine de déballer ses cartons, et de petits boulots qu'il ne garde pas longtemps. Sa voisine (Clotilde Hesme) lui a tapé dans l'oeil mais il n'est pas très entreprenant malgré son charme indéniable, sa gueule et son corps d'Apollon. Un événement familial va lui permettre d'amener la convoitée en vacances en campagne afin que celle-ci puisse préparer son bac au calme et "prendre l'air". Le père d'Antoine est victime d'un infarctus et ne peut donc plus exercer son métier d'épicier ambulant. Antoine reprend bon gré mal gré l'affaire pour quelque temps, dans la maison familial qu'il avait quitté quelques années auparavant en froid avec tous.
Ce film est plein de charme : ses personnages (tous touchants et attachants), ses acteurs (tous parfaits et au diapason), ses paysages. Antoine va peu à peu s'ouvrir, s'illuminer et s'humaniser au cours de ces nombreux voyages en camion dans les petites routes de campagne auprès des habitants des villages traversés, et de la douce Claire.
Un petit bijou à découvrir en ce moment au cinéma.

Sorti le 18 juillet 2007, A very british gangster, documentaire réalisé par Donal Macintyre, s'est vu décerné les Grand Prix et Prix spécial du dernier Festival du film policier de Cognac. Voici comment le distributeur BAC Films présente son oeuvre :

Dominic Noonan, 37 ans, dont 22 en prison, est à la tête du clan le plus puissant de Manchester. Il règne en maître sur les gangs de la ville, a sa part dans tous les vols, les rackets, les trafics. Il est aussi pour les habitants du quartier un protecteur, un juge et un justicier. Pour la première fois, un parrain a accepté de se confier à un cinéaste. Dominic a ainsi intégré Donal MacIntyre au sein de son gang pendant 3 ans. A very British Gangster nous fait découvrir un monde où la violence et la pauvreté dominent, et où l'on ne fait plus appel à la police pour régler ses comptes. Drogue, kidnapping, torture, meurtre : vous aviez déjà vu tout ça au cinéma. Mais cette fois c'est vrai.

Site officiel

A very british gangster nous plonge véritablement dans l'univers mafieux de ce parrain de Manchester. Il nous livre les pratiques et les coutumes de la pègre mancunienne avec un réalisme bluffant, soulignant la véritable immersion du réalisateur dans le monde de Dominic Noonan. Dans un décor digne de Ken Loach, le gang fait sa loi en défiant celle des autres, en soudoyant les jurés ou en profitant des obsèques de membres de la famille pour faire une véritable démonstration de leur force. Et ce parrain-là ne manque pas d'humour !
Le film bénéficie outre la véracité des propos et des personnages, d'un montage efficace, de plans travaillés bien plus proche de l'esthétique cinématographique que documentaire et d'une riche bande son.
A découvrir absolument.

Quel plaisir de retrouver notre Human Torch de la bande des Quatre Fantastiques ! Cette fois, tous doivent faire face au Surfer d'Argent (d'une grande beauté visuelle). De grandes scènes spectaculaire notamment la course poursuite entre notre Homme Torche et l'homme de métal. Chris Evans (récemment dans Sunshine de Danny Boyle) vient donc égayer notre été grâce à sa belle plastique et son sourire ravageur dans ce blokbuster simple, efficace et pas lourdingue.

Nous retrouverons Chris Evans à la rentrée aux côtées de la sublime Scarlett Johansson dans Le Journal d'une babysitter (3 octobre) et surtout prochainement dans The night watchman de David Ayer (révélé par le très bon Bad times) avec Keanu Reeves et Forest Whitacker.

Dexter reprend du service avec la diffusion de la saison en ce moment sur Showtime aux Etats-Unis. Le désormais célèbre serial killer expert en analyse des prélèvements sanguins (Michael C Hall, vu dans Six feet under) va devoir faire face à ses propres démons puisqu'il est devenu impuissant... ou plutôt incapable de tuer à nouveau, après avoir commis le meurtre de son frère. Et son cimetière sous-marin va être découvert... ! Un premier épisode qui annonce une saison palpitante.

La rentrée cinématographique sera comme à son habitude plutôt morne. Heureusement, un de films les plus attendus de l'année nous fera retrouver le sourire et l'excitation de se rendre dans les salles obscures. Jason Bourne (Matt Damon) revient pour le troisième et dernier opus de la saga du même nom, dans La Vengeance dans la peau, le 12 septembre. Le film est réalisé par le talentueux Paul Greengrass, déjà auteur de La mort dans le peau mais aussi des géniaux Bloody sunday et Vol 93.
En attendant, voici la bande annonce en VO s'il vous plaît.

Depuis fin juillet, les téléspectateurs américains de la chaîne cablée américaine Showtime et les internautes imaptients et accros à Weeds, peuvent suivre la suite des aventures de la famille Botwin, dans Agrestic, le Wisteria Lane de la série. La saison 3 reprend exactement là où on nous avait laissé au terme du remarquable final season de la saison 2. Nancy et Conrad vont-ils résussir à se sortir de la merde dans laquelle ils se trouvent embourber ? Nancy va-t-elle pourvoir prendre le contrôle de son business mais aussi de ses enfants et de sa vie ? Comment va se poursuivre le road trip de Shane ? Que va-t-il arriver à Silas, qui vient de se faire arrêter par les flics alors que le coffre de sa vie est empli de la weed de sa mère ? Le début de la saison 3 s'avère être à la hauteur et réserve de succulents moments comme lorsqu'Andy devra faire face à l'armée américaine... Weeds demeure incontestablement une des meilleures séries de ces dernières années, grâce à son esprit critique, irrévérencieux et cynique.

C'est l'occasion parfaite pour écrire quelque mot sur Hunter Parrish le charmant interprète de Silas Botwin. Le jeune homme a tout juste 20 ans et s'est déjà illustré à la télévision dans Summerland, Les Experts et FBI portés disparus. Et au cinéma dans Camping car avec Robin Williams et Down in the valley aux côtés d'Edward Norton et Sarah Polley.

Weeds. Actuellement sur Showtime (saison 3) et Canal+ (Saison 2).