Le fils de l'épicier

La rentrée arrive à grand pas et voici que débarque sur nos écrans le deuxième long métrage d'Eric Guirado (Quand tu descendras du ciel), Le fils de l'épicier, qui nous donne envie de repartir en vacances, dans la campagne dromoise. L'égérie de Chevignon, Nicolas Cazalé, vit dans un petit appart' à Paris, dans lequel il n'a même pas pris la peine de déballer ses cartons, et de petits boulots qu'il ne garde pas longtemps. Sa voisine (Clotilde Hesme) lui a tapé dans l'oeil mais il n'est pas très entreprenant malgré son charme indéniable, sa gueule et son corps d'Apollon. Un événement familial va lui permettre d'amener la convoitée en vacances en campagne afin que celle-ci puisse préparer son bac au calme et "prendre l'air". Le père d'Antoine est victime d'un infarctus et ne peut donc plus exercer son métier d'épicier ambulant. Antoine reprend bon gré mal gré l'affaire pour quelque temps, dans la maison familial qu'il avait quitté quelques années auparavant en froid avec tous.
Ce film est plein de charme : ses personnages (tous touchants et attachants), ses acteurs (tous parfaits et au diapason), ses paysages. Antoine va peu à peu s'ouvrir, s'illuminer et s'humaniser au cours de ces nombreux voyages en camion dans les petites routes de campagne auprès des habitants des villages traversés, et de la douce Claire.
Un petit bijou à découvrir en ce moment au cinéma.

Comments

[dasola]

Très bon film avec un scénario qui m'a beaucoup touchée.Les personnages sont tous attachants et les comédiens très crédibles dans leur rôle.