Zodiac, de David Fincher

Le Festival de Cannes commencent fort niveau jeunes sex-symbols masculins, qui plus est excellents comédiens.
Mercredi, Jude Law avait ouvert la voie grâce à l'oeuvre de Wong Kar-Waï, My blueberry Nights, premier film "américain" du président du jury cannois 2006. Pour mémoire, on lui doit également les somptueux Happy Together, In the mood for love et 2046.
Aujourd'hui, c'est au tour de mon préféré dans la jeune génération, Jake Gyllenhaal. Après avoir été dirigé par Ang Lee dans Brokeback mountain et Sam Mendes dans Jarhead récemment, l'acteur révélé par le génial Donnie Darko (on attend toujours au passage la sortie française du deuxième film de Richard Kelly) a cette fois montré l'étendue de son talent au maître du trhiller policier, David Fincher (Se7en).
Zodiac est un film où l'action et les poursuites n'ont pas leur place. Ici, tout est réflexion, creusages de méninges, déchiffrages de codes, "fouinage" de la part du jeune dessinateur du Chronicle de San Francisco, fouillage d'archives. Une enquête jamais résolue alors que certains pensaient tenir l'auteur d'une série de meurtres ayant frappés les Etats-unis à partir de la fin des 60's.
Fincher réalise ici une oeuvre incoyablement documentée, où la reconstitution de l'époque est sidérante. Appuyé par un casting excellent (Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Robert Downey Jr, Anthony Edwards), Zodiac vous tient en haleine durant toute la durée du film, assez longue (2h36) comme l'on plus que vécu les personnes ayant tenté de résoudre cette affaire. La mise en scène nous bluffe par sa qualité, elle est véritablement signée par un virtuose.
Cannes commence bien.

Pour les aficionados de Jake, il faudra encore attendre avant de le revoir à l'écran : aucune sortie de ses prochains films n'est encore connue, et pourtant ils sont nombreux.